Les galaxies actives
Les galaxies actives sont des galaxies dont le noyau émet intensément. On distingue plusieurs types de galaxies actives :
Les galaxies de Seyfert : Découvertes par Carl Seyfert en 1943, ce sont des galaxies qui paraissent normales dans leurs régions externes mais dont le noyau est anormalement brillant. Dans certaines Seyfert le noyau est même plus brillant que tout le reste de la Galaxie. On constate aussi que la luminosité du noyau varie assez brutalement (sur des échelles de temps de moins d'un an). On en déduit que la taille de la région qui émet doit être très petite (moins d'une année-lumière, ce qui est très petit à l'échelle d'une galaxie). Exemple de galaxie de Seyfert :
Les quasars : A l'origine on appelait quasars (ou QSO pour Quasi-stellar Object) des objets aussi brillants que des étoiles, dont la source était non résolue (comme les étoiles) mais dont le spectre montrait un très grand décalage vers le rouge (signature d'une très grande distance). On en déduit que la luminosité émise par la source était colossale, beaucoup plus brillante qu'une galaxie normale. Il s'avère que les quasars sont des galaxies actives mais avec une énergie particulièrement grande. On explique maintenant la luminosité exceptionnelle des quasars par la présence d'un trou noir supermassif en son centre.
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Photo No.: STScI-PRC96-35a : Exemples de galaxies possédant un quasar en leur centre : A gauche des galaxies normales, au milieu des galaxies en collision, à droite des galaxies particulières. |
Les radio-galaxies : Ce sont des galaxies actives dont la mise en évidence de l'activité a été faite par des observations radio. Dans ces cas là le noyau actif n'est pas très brillant dans le visible à cause de la quantité de poussière présente autour du noyau (dans un tore généralement) qui empêche de le voir si la galaxie est vue par la tranche. Par contre en ondes radio on voit les jets émis par le noyau à très grandes vitesses perpendiculairement au plan du disque. Exemple la galaxie NEC 4261 :
Source anglaise : Mike Merrifield ( mm@astro.soton.ac.uk )