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Cycle d’astronomie du jeudi Programme 2024-2025

publié le

Salle de conférences de l’observatoire de Besançon
41 bis avenue de l’observatoire

Les jeudis, de 17h à 18h30

Ces conférences sont réservées aux personnes inscrites à l’Université Ouverte de l’Université de Franche-Comté.


Conférenciers :

  • Benoît NOYELLES : Maître de Conférences
  • Céline REYLE : Astronome
  • Philippe ROUSSELOT : Professeur (responsable du cycle)

21 novembre 2024 : « L’atmosphère de la Terre » (Philippe Rousselot)

La principale caractéristique de notre planète est qu’elle est recouverte d’une atmosphère qui contribue à créer les conditions favorable au développement de la vie. Les propriétés physique et la composition de cette atmosphère ont évolué au cours du temps et vont continuer à évoluer dans le futur. Cette conférence dresse un portrait du fonctionnement actuel de cette atmosphère ainsi que de son histoire et de son évolution prévisible, aussi bien à court terme que sur une perspective plus longue à l’échelle des temps géologiques.

28 novembre 2024 : « L’exploration de Mercure » (Benoît Noyelles)

La planète Mercure est la planète la plus proche du Soleil. Difficile à observer et encore plus à atteindre, elle fait cependant l’objet de la mission européenne Bepi-Colombo, quelques années après la mission américaine MESSENGER. Cette conférence retrace l’histoire de l’exploration de Mercure en la mettant en parallèle de l’évolution de notre connaissance à son sujet : rotation, processus de formation, intérieur, environnement. Elle se terminera par les questions ouvertes sur le sujet, auxquelles Bepi-Colombo tentera de contribuer.

16 janvier 2025 : « Les planètes naines » (Philippe Rousselot)

Depuis 2006 l’Union Astronomique Internationale a officiellement désigné certains corps du système solaire comme étant des « planètes naines ». Ce terme désigne des corps du système solaire intermédiaires entres les nombreux petits corps (astéroïdes, comètes, objets de Kuiper…) et les « vraies » planètes, qu’elles soient telluriques ou géantes. Cette conférence présentera les propriétés physiques de ces objets célestes, qui sont parfois étonnants.

23 janvier 2025 : « Mimas, le petit satellite qui interagit avec Saturne » (Benoît Noyelles)

Mimas est un petit satellite de Saturne, orbitant près du bord externe des anneaux. Il est connu pour sa ressemblance avec l’étoile de la mort de Star Wars, ainsi que sa surface froide et cratérisée, qui suggère un monde inerte. Début 2024 a été annoncée avec grande surprise la découverte d’un océan sous la surface de Mimas. En tant que co-auteur de cette étude, je montrerai les éléments, essentiellement dus à la mission Cassini, qui nous ont permis de faire cette découverte, ainsi que d’autres, notamment la façon dont Mimas sculpte le système d’anneaux de Saturne.

30 janvier 2025 : « Les planètes extrasolaires » (Philippe Rousselot)

Une des avancées majeures de l’astrophysique de la fin du XXe et du début du XXIe siècle est la découverte et le début de la caractérisation physique d’un grand nombre de planètes dites « extrasolaires » ou « exoplanètes » car orbitant non pas autour du Soleil mais d’autres étoiles. Ces découvertes fascinantes ouvrent de nouveaux horizons pour la recherche d’une vie extra-terrestre. Nous dresserons un état des lieux des méthodes de détection utilisées ainsi que des caractéristiques des planètes actuellement connues.

6 février 2025 : « L’Agence Spatiale Européenne depuis sa création à nos jours » (Benoît Noyelles)

Fondée en 1975, l’Agence Spatiale Européenne (ESA) est en charge de la politique spatiale européenne, et ses activités couvrent l’ensemble du domaine spatial civil. Nous examinerons les objectifs initiaux de l’ESA et son développement progressif en tant qu’acteur majeur de l’exploration spatiale mondiale, avec des contributions significatives dans des domaines tels que les satellites de communication, l’observation de la Terre, les missions interplanétaires et la collaboration internationale. En explorant les défis et les succès de l’ESA au fil des ans, nous mettrons en lumière son rôle crucial dans la promotion de la recherche scientifique, de l’innovation technologique et de la coopération internationale dans le domaine spatial, ainsi que ses perspectives pour l’avenir de l’exploration spatiale européenne et mondiale.

13 février 2025 : « La mesure des distances dans l’univers » (Philippe Rousselot)

L’échelle des distances astronomiques, même dans notre système solaire, est telle que la mesure de ces distances est une question complexe qui a été résolue grâce à l’ingéniosité des astronomes et au développement de plusieurs méthodes, appuyées sur des moyens d’observation de plus en plus puissant. Nous verrons la plupart de ces méthodes, qui vont de la mesure des dimensions de notre planète à celle des plus lointains objets de l’univers, en passant par les confins du système solaire ou les étoiles de notre Galaxie.

20 février 2025 : « Des étoiles de toutes les couleurs » (Céline Reylé)

La voûté céleste ressemble à une grande toile sombre piquetée de points blancs. Et pourtant la Galaxie est peuplée de naines blanches, naines brunes, naines rouges, géantes rouges, géantes bleues... Nous verrons lors de ce cours pourquoi ces appellations sont utilisées et si elles sont bien justifiées. Ce sera l’occasion de voir quels paramètres physiques se révèlent à travers l’apparence des étoiles, et comment ils évoluent au cours de la vie d’une étoile.

13 mars 2025 : « Les naines brunes, entre étoiles et planètes » (Céline Reylé)

Les naines brunes créent un lien entre les étoiles les plus petites et les planètes géantes. Du fait de leur faible brillance, elles restent encore méconnues, malgré leur très grand nombre dans la Voie Lactée. Nous ferons l’état des lieux des études sur ces petits astres et montreront comment ils peuvent contribuer à une meilleure compréhension des atmosphères très froides comme celles des exoplanètes.

20 mars 2025 : « Un nouveau cap pour la mission spatiale Gaia » (Céline Reylé)

Lancée en décembre 2013, le satellite Gaia ne cesse de scruter toute la voûte céleste. En combinant données astrométriques, photométriques et spectroscopiques, Gaia apporte une quantité colossale d’observations sur notre Galaxie permettant ainsi une étude détaillée de sa structure en trois dimensions, de sa cinématique, de son origine et de son évolution. Au cours de la mission, des catalogues successifs, de plus en plus précis et complets, sont publiés. Nous verrons quels sont les résultats issus de cette moisson de données.